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Orange : la CNIL range son carton rouge, l’opérateur revient dans les clous

Orange : la CNIL range son carton rouge, l’opérateur revient dans les clous
Crédit image CNIL.
Souvenez-vous : en novembre 2024, Orange s’était pris une belle amende de 50 millions d’euros par la CNIL, la gardienne française des données personnelles. Motif ? Des cookies un peu trop collants et des pubs un peu trop envahissantes. Autant dire que ça sentait le roussi côté conformité…

Des cookies un peu trop gourmands

À l’époque, les utilisateurs du webmail Orange voyaient s’afficher, entre deux mails, de petites annonces publicitaires qui ressemblaient furieusement à de vrais messages. Problème : tout cela se faisait sans consentement. Pas top selon la loi, qui exige un “oui” clair avant de balancer de la pub.

Et ce n’est pas tout : même quand les visiteurs du site orange.fr refusaient les cookies, certains continuaient à être lus en douce. Un peu comme si votre navigateur faisait du grignotage de données en cachette…

Mise au propre express

Orange avait déjà corrigé l’histoire des emails publicitaires, mais les cookies rebelles posaient encore souci. Résultat : la CNIL a sorti l’artillerie lourde avec une injonction, en clair, “corrigez tout ça sous trois mois ou c’est 100 000 euros par jour de pénalité”.

Challenge accepté !

L’opérateur a finalement nettoyé son système dans les temps, prouvant que, désormais, quand un utilisateur retire son consentement, plus aucun traceur ne bouge, que ce soit ceux d’Orange ou ceux de ses partenaires.

Petits cookies externes, grands progrès

Bon, il reste un petit bémol : certains traceurs tiers ne sont pas directement gérés par Orange, comprenez des cookies de partenaires publicitaires qui vivent leur meilleure vie ailleurs sur le web. La CNIL a reconnu que dans ce cas, la responsabilité ne revenait pas à l’opérateur.

Orange a tout de même pris les devants en contactant ces partenaires pour qu’ils se mettent eux aussi en règle. Une belle preuve de bonne volonté !

Fin de l’histoire

Convaincue des efforts fournis, la CNIL a donc levé son injonction et classé l’affaire. Orange peut respirer : ses cookies sont désormais bien dressés, et sa conformité validée.

Moralité ? Même les géants ont parfois besoin d’un petit rappel à l’ordre pour rester dans les clous… et tout le monde y gagne un web un peu plus respectueux.